Calibrage de I’instrumentation

Les principales mesures effectuees pour permettre le calibrage de l’instrumentation sont (cf. chapitre 5) :

• Mesure de la puissance thermique de la chaudiere

Cette mesure est etablie a partir d’un bilan enthalpique du cote secondaire, au ni­veau de chaque GV. Cette mesure permet de calibrer la mesure externe de la puis­sance nucleaire au voisinage de la cuve. Elle permet aussi de calibrer la mesure thermique primaire en fonction des temperatures des branches chaude et froide de chaque boucle primaire. Elle est utilisee pour le controle du niveau de puissance par la protection « haut flux nucleaire » et les protections contre la crise d’ebullition au niveau de la gaine, la fusion de la pastille combustible et l’Interaction Pastille Gaine (protections AT et SPIN, cf. chapitre 8).

• Mesure du debit primaire par la mbthode du debit enthalpique

Dans les etudes de sOrete, on utilise un debit de conception minorant intervenant au premier ordre dans tous les criteres d’origine thermohydraulique (REC). Inversement, le dimensionnement mecanique repose sur une valeur majorante du debit primaire. Cette mesure permet donc de valider les hypotheses retenues. Elle permet de plus de calibrer la mesure relative du debit primaire a partir de l’ecart de pression au niveau du coude de la tuyauterie primaire en sortie du generateur de vapeur. Cette mesure est utilisee par la protection « bas debit primaire ».

• Mesure de la distribution axiale de puissance a l’aide de carte de flux

Cette mesure permet de calibrer la mesure du AI par les chambres externes de me­sure du flux neutronique et la reconstitution de la distribution axiale de puissance effectuee par le SPIN. Ces deux calibrages sont utilises par les systemes de pilo­tage et de protection du creur (respect des limites droite et gauche du domaine de fonctionnement, protection AT, protection SPIN).

6.1.3.2. Verification des performances du ccsur en exploitation

Afin de verifier I’aptitude du creur au suivi de reseau, une carte de flux a puissance nomi — nale et un calibrage des chambres externes sont effectues. On verifie alors que les marges disponibles permettent le fonctionnement du reacteur dans le respect des limites impo — sees par les Specifications techniques d’exploitation. De plus, dans le cas d’un pilotage en mode G (cf. chapitre 9), on realise un essai de verification du calibrage des groupes de compensation de puissance (essai EP-RGL4).